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Conflit Thaïlande-Cambodge : L'ONU appelle à un cessez-le-feu "immédiat"

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dimanche 27 juillet 2025
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Conflit Thaïlande-Cambodge : L'ONU appelle à un cessez-le-feu "immédiat"
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Le Secrétaire général de l’ONU, António Guterres, s’est dit préoccupé par la poursuite des affrontements armés à la frontière entre le Cambodge et la Thaïlande depuis jeudi dernier, exhortant les deux pays à conclure "immédiatement" un cessez-le-feu.

Dans une déclaration publiée samedi par son porte-parole adjoint, Farhan Haq, le chef de l’ONU a “condamné les pertes tragiques et inutiles en vies humaines, les blessures infligées aux civils et les dommages causés aux habitations et aux infrastructures des deux côtés”.

Il a encouragé les deux parties “à régler tout différend par le dialogue, afin de trouver une solution durable”, se disant disposé à “contribuer à tout effort visant à un règlement pacifique du conflit”.

Vendredi, une réunion à huis clos a eu lieu au Conseil de sécurité pour aborder la plus grave escalade entre les deux voisins d'Asie du Sud-Est depuis plus de dix ans.

Selon les autorités des deux pays, ces affrontements opposant les armées thaïlandaise et cambodgienne ont fait au moins 33 morts, alors que des acteurs humanitaires font état de plus de 131.000 personnes déplacées en Thaïlande et plus de 4.000 autres au Cambodge.

Ces affrontements ont éclaté jeudi près de l'ancien temple de Ta Muen Thom, situé à la frontière entre la province thaïlandaise de Surin et celle cambodgienne d'Oddar Meanchey. Bangkok et Phnom Penh se rejettent la responsabilité du déclenchement des hostilités, qui surviennent alors que les tensions s'étaient déjà intensifiées depuis un échange de tirs en mai dans une zone contestée, ayant coûté la vie à un soldat cambodgien.

Cette escalade, qui a impliqué des avions de combat, des tanks, des troupes au sol et des tirs d'artillerie, serait liée à l'explosion d'une mine terrestre dans une zone contestée mercredi, blessant cinq soldats thaïlandais. La Thaïlande accuse le Cambodge d'avoir posé des mines dans la zone frontalière contestée, ce que Phnom Penh dément.