
Les travaux de la 18-ème édition du Forum international du Transport (ITF) se sont ouverts mercredi à Leipzig en Allemagne, avec la participation du Maroc, représenté par une importante délégation conduite par le ministre du Transport et de la Logistique, Abdessamad Kayouh.
La cérémonie d’ouverture de l’ITF 2025, qui se tient du 21 au 23 mai sous la présidence du Chili, a réuni le ministre allemand des Transports, Patrick Schnieder, son homologue chilien, Juan Carlos Muñoz, le secrétaire général de l’ITF, Young Tae Kim, ainsi que plusieurs ministres des pays membres du Forum, décideurs politiques et experts du monde industriel et universitaire, autour du thème principal de la "résilience des transports face aux chocs mondiaux".
La délégation marocaine, composée du directeur général de l’Agence nationale de la sécurité routière (NARSA), Nacer Boulaajoul, et de plusieurs responsables centraux du ministère et de l'Agence, prend part à ce rendez-vous mondial du transport pour examiner et débattre des enjeux globaux liés à la mobilité et promouvoir des politiques de transport sûres, efficaces et durables à l’échelle internationale.
Placé sous l’égide de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), le 18e ITF, qui accueille environ 1.200 participants venus de 80 pays, propose une grande diversité de formats d’échange, afin de multiplier les interactions, articulés autour de sessions ministérielles, de tables rondes, d’ateliers, de démonstrations et de présentations informelles organisées dans le cadre du “ITF Open Stage Café”.
Trois axes principaux structurent le programme de cette 18e édition, élaboré en collaboration avec les 69 pays membres. Il s’agit des axes “usagers”, “opérateurs” et “gouvernance et du financement”.
L’axe des "usagers" concerne la continuité, la sécurité et la communication, afin de minimiser les impacts des perturbations, alors que l’axe des “opérateurs” porte sur les stratégies permettant de maintenir les opérations malgré des défis tels que les dommages aux infrastructures ou le manque de personnel. L'axe de la “gouvernance et du financement” traite, quand à lui, des politiques, des partenariats et des mécanismes de financement pour renforcer durablement la résilience.